Patricia LEMORT

Portrait d’artiste
Sculptrice – peintre fresquiste

L’art a toujours fait partie de la vie de Patricia LEMORT, plasticienne sculptrice et peintre en décors.

Dans son enfance, son adolescence, sous la forme de créations sur papier ou en volume faits de divers matériaux puisés dans le jardin de son enfance.

A 20 ans, la sculpture se révèle à elle par le biais d’œuvres sculptées par Michelangelo Buonarroti “Michel-Ange” ou Rodin. La fascination pour cet affrontement entre l’homme et la matière la mène à rencontrer le maire de sa petite commune pour créer un atelier afin d’apprendre à travailler l’argile. Aucun atelier n’existant alors.

Parallèlement à la sculpture, et après un parcours professionnel non artistique,  elle change de métier et à l’âge de 38 ans, suit une formation de peintre en décors dans une école privée à Paris pour apprendre le trompe l’œil, la fresque, les décors peints et crée son entreprise.

Autodidacte, ses sculptures naissent de l’argile avec des œuvres figuratives et évoluent vers des formes plus contemporaines en abordant des techniques différentes.

Éprouvant le besoin d’aller plus loin, elle réalise une formation auprès de l’Ecole d’Art de Beauvais pour apprendre la taille de pierre, la soudure et la céramique. De là naissent de nouvelles œuvres de plus grands formats, telle que la série sur les vaches. Toujours en quête de nouvelles créations et de techniques permettant de créer des pièces de très grands formats.

Ses sculptures ont l’occasion d’être présentées lors de nombreuses expositions dont les plus significatives sont le Festival Picardie For Ever, pour la Résidence dont elle est membre, et le Salon des Artistes de l’Isle Adam, pour lequel sa sculpture intitulée “Réflexion” a reçu le prix de la Mairie et fut acquise par le Maire de l’Isle Adam en septembre 2018.

Démarche artistique

« L’argile et la pierre sont mes matières de prédilections. Matières naturelles et techniques différentes.

L’argile pour le contact : enlever, ajouter, modifier, modeler et enfin aboutir. La pierre pour la taille directe, l’exigence du matériau. Toujours à la recherche de nouvelles créations mêlant la terre et le bois, la pierre, le métal.

Peintre en décors de métier, je patine mes modelages en imitant des matières comme la pierre, le bronze, le marbre, la rouille… L’émaillage viendra bientôt faire évoluer mes sculptures… »

Le projet dans le cadre de la Résidence d’Artistes

A partir de matériaux issus de la nature (argile, pierre, bois, végétaux), Patricia LEMORT souhaite créer et restituer ces éléments dans leur environnement naturel sous forme de sculptures monumentales, en les intégrant dans un lieu.

Quatre sculptures grand format joueront avec les volumes, les formes et inviteront le regard à se poser au loin sur un horizon unique pour changer la perception du lieu et ainsi attirer le regard, amener à la réflexion.

Ces sculptures vont s’inscrire dans un parcours, un voyage, offrant aux visiteurs et habitants l’occasion de sillonner plusieurs villages du Pays de Bray, une invitation à découvrir ou redécouvrir ce territoire.

Maya REICH

Portrait d’artiste
Peintre verrier, plasticienne

Passionnée depuis toujours par la lumière et l’image, c’est dans l’audiovisuel que Maya REICH commence son parcours, en tant que comédienne, scénariste, réalisatrice et productrice.

Puis, à la suite de son installation dans l’Oise en 2001, inspirée par sa nature verdoyante et la richesse patrimoniale de sa région d’adoption, elle ressent le besoin d’explorer de nouveaux modes d’expression. Elle suit alors un cursus complet en dessin, peinture et céramique à l’école d’art de Beauvais durant plusieurs années. Très vite attirée par le verre, art du feu comme la céramique, elle en vient tout naturellement au vitrail, image fixe et pourtant toujours changeante, animée par la lumière et ses variations.

Après s’être formée aux techniques de fabrication et décoration de vitraux auprès d’un maître verrier parisien, elle ouvre en 2011 l’Atelier la Danse du Feu. C’est là qu’elle dessine et fabrique des vitraux en montage traditionnel au plomb ou en technique Tiffany au cuivre.

En mai 2018, elle déménage son atelier dans un local troglodytique à la fois plus vaste et très pittoresque, niché au cœur du parc naturel régional Oise-Pays de France, à Gouvieux. Cet atelier lui permet de créer des œuvres de plus en plus monumentales tout en s’exprimant encore plus librement. C’est aussi l’occasion de développer son activité et de transmettre sa passion à travers l’organisation de cours et de stages auprès des publics, dans l’esprit de partage et de transmission qui l’anime.

Aujourd’hui, tout en continuant à réaliser des vitraux décoratifs pour des particuliers, son travail s’oriente davantage vers une expression plus personnelle. Pour cela, elle utilise toujours les techniques traditionnelles du vitrail mais avec une écriture contemporaine et en les mêlant à des techniques plus récentes.

Démarche artistique  

L’art de Maya REICH est une sorte d’expérimentation, tel un voyage au cœur de l’humain…

« On pourrait se demander ce qu’il y a de commun entre le travail du verre et le jeu sur scène, la réalisation de fictions et documentaires, l’écriture de scénarios et de nouvelles…

Pour moi il s’agit pourtant d’un parcours naturel et cohérent. Je le vis comme un voyage à travers l’humain, qui se nourrit de tous les matériaux et techniques rencontrés, comme si je déroulais inlassablement – et avec passion – un fil qui m’est vital.

Toujours guidée par la lumière, je devais presque inévitablement en venir un jour au verre et au vitrail. Celui-ci, souvent cantonné un peu vite dans les « arts décoratifs », peut se révéler un médium aux possibilités infinies avec de plus un rôle profondément unificateur pour l’artiste comme pour le spectateur puisqu’avec un assemblage de morceaux totalement disparates, il crée une harmonie nouvelle et une unité signifiante et esthétique ».

Il aura fallu à Maya REICH quelques années pour s’approprier ces techniques ancestrales et chargées d’un patrimoine quelque peu intimidant.

Depuis fin 2016, avec « Exil, un chemin vers la lumière », elle commence à employer ces méthodes traditionnelles (la grisaille par exemple) comme un médium ordinaire au service d’une création personnelle. Dès lors, à l’occasion de chaque exposition à laquelle elle est invitée à participer, elle expérimente de nouveaux modes d’expression en utilisant le verre de différentes manières, enrichissant toujours sa pratique par de nouvelles acquisitions techniques (fusing, pâte de verre, etc.), et des mediums qu’elle a utilisé par le passé dans d’autres circonstances (écriture, photo, etc.).

« Et aujourd’hui, riche de toutes ces expériences et médiums variés, j’ai la chance de pouvoir donner vie aux rêves de lumière qui me traversent… ou de concrétiser ceux des autres ! »

Au fil d’expositions à thèmes, elle expérimente une création de plus en plus personnelle et en même temps tournée vers l’autre, où l’intime entre en écho avec l’universel, l’histoire avec l’Histoire, s’exprimant à travers des formats de plus en plus imposants et se lançant sans cesse de nouveaux défis techniques mais toujours au service de l’émotion.

Le projet dans le cadre de la Résidence d’Artistes

Pour cette Résidence en Pays de Bray, Maya REICH envisage la création de deux œuvres monumentales et pérennes à base de vitrail, en techniques traditionnelles mêlées à des techniques plus contemporaines d’impression photo sur verre, de fusing, etc., avec des supports en ferronnerie (en référence à l’industrie) et d’autres matériaux, qui feront la part belle à la nature.

En complément des sculptures de Patricia LEMORT, et en synergie avec le travail des autres artistes, ces œuvres inviteront le promeneur au voyage, comme une déambulation à la fois horizontale et verticale… Un aller-retour entre ciel et terre, porté par les mots des poètes locaux connus (Phileas Lebesgue, Tristan Klingsor…) ou anonymes. La poésie des mots, des gestes, des empreintes, traces éphémères appelées à traverser les siècles grâce aux techniques pérennes du vitrail.

Les formes évocatrices du Pays de Bray, les haies, les arbres, les cieux brayons et la terre, si présente, seront évoquées en vitrail par la grisaille brune (peinture sur verre cuite).

Autour de ces œuvres, par la mise en place de rencontres et d’échanges, l’accent sera mis sur la sensibilisation de la population brayonne et, au-delà, des visiteurs du parcours, à l’art du vitrail dans sa pure tradition ainsi qu’à la création contemporaine, dont il peut être une expression d’une grande richesse.

De plus, des ateliers pratiques d’empreintes et de recueil de la parole permettront à chaque participant de prendre une part active dans le processus de création et de laisser sa propre trace.

Sites internet :

Vitraux danse du feu

www.mayareich.com

 

 

Florence CAILLON

Portrait d’artiste
Chorégraphe de danse circassienne – Compagnie L’ÉOLIENNE

Depuis 1999, Florence CAILLON développe un « cirque chorégraphié » où le vocabulaire circassien se mêle étroitement à la danse au sein du mouvement même, créant ainsi un langage gestuel à part entière, hybride et original. Les créations de L’ÉOLIENNE ont pour but de questionner le réel, et portent un regard sur l’homme d’aujourd’hui, inscrit dans son époque et son environnement.

Artiste polyvalente et fondatrice de L’ÉOLIENNE, Florence CAILLON se désintéresse de la prouesse circassienne traditionnelle, lui préférant d’autres formes de sollicitation du corps, moins sensationnelles et moins compétitives.

Nourri de formes, de codes et de références issus de différentes disciplines (cirque, danse, yoga) ce vocabulaire se développe en résonnance avec un univers sonore, un thème choisi, des musiques, des agrès originaux ou détournés de leur utilisation initiale. Un espace scénique très sobre marque également l’identité de L’ÉOLIENNE.

Au fil des années, Florence CAILLON approfondit une approche fragmentée du mouvement acrobatique. Les notions de fragilité, de déséquilibre et de variation d’énergie constituent trois fondamentaux de son écriture chorégraphique.

Ce langage corporel a été tour à tour confronté aux mythes fondateurs avec SÉQUENCES (2002), à des ouvrages scientifiques JARDINS D’EDEN, PROVISOIREMENT – avec Albert Jacquard (2004), picturaux avec MARIE-LOUISE (2007), journalistiques avec L’ICEBERG – avec Denis Robert (2010), littéraires PASSION SIMPLE – avec Annie Ernaux, (2013), développant ainsi un art très singulier du contrepoint.

En 2015, elle crée FLUX TENDU, performance pour 5 trapèzes, THE SAFE WORD puis SOUFFLE, solo pour une acro-danseuse et LANCE-MOI EN L’AIR, un duo de main à main en collaboration avec une compagnie anglaise.

Une  collection de formes courtes, LES ÉCHAPPÉES, voit le jour avec 4 premières pièces acro-chorégraphiques.
Le projet vidéo LES ESCAPADES (titre provisoire) s’inscrit dans une même démarche de métissage des disciplines et de valorisation de territoires ruraux.

Démarche artistique

L’EOLIENNE, compagnie de cirque chorégraphié (conventionnée par la Région Normandie et soutenue par le Ministère de la Culture – DRAC Normandie, le Département de Seine Maritime, l’ODIA Normandie et la Ville de Rouen) est dirigée par Florence Caillon, chorégraphe circassienne.

La démarche de la compagnie est de mêler étroitement vocabulaire circassien et geste dansé en développant un langage gestuel métissé que Florence Caillon nomme “cirque chorégraphié”.

Le travail acro-chorégraphique se développe autour des notions suivantes : décomposition du mouvement, mouvement continu et micros-mouvements, élans et énergies instinctives du corps, organicité de l’acrobatie. Les notions de fragilité, de déséquilibre et de variation d’énergie constituent trois fondamentaux de son langage circassien.

Attachée à des valeurs humanistes, elle recherche un mouvement acrobatique qui se situe aux endroits de fragilités, aux charnières, s’immisce dans les failles et vient chercher les énergies instinctives du corps.

Le projet dans le cadre de la Résidence d’Artistes

Deux pièces de cirque chorégraphié seront imaginées pour le projet, et adaptées au territoire. Elles auront la particularité d’être très mobiles et de pouvoir être jouées partout. Elles seront présentées dans des endroits de nature ou tout type de lieux en extérieur ou intérieur, tels que des lieux de travail en activité (entreprises, usines, place de marché, fermes biologiques…). Un diptyque survolant les thématiques des chorégraphies organiques, le rapport au corps, les relations humaines et à la nature.

Un court-métrage acro-chorégraphique dans l’esprit « Road movie » où trois amies sillonnent le Pays de Bray et ses lieux insolites. Ce film serait le premier du projet LES ESCAPADES, collection de courts-métrages de cirque chorégraphié filmés in situ dans des lieux insolites. Ces petites vidéos sont des excursions poétiques qui mettent en valeur des espaces, des territoires ruraux ou urbains, en activité ou à l’abandon. Ce projet a vocation à être développé également dans d’autres régions, et même dans d’autres régions rurales d’Europe.

Enfin, une co-composition d’une bande sonore accompagnera l’exposition itinérante de l’artiste Patricia ALLAIS-RABEUX.

Site interne L’Eolienne – cirque chorégraphié 
Facebook  L’Eolienne Cirque Chorégraphié

Patricia ALLAIS-RABEUX

Portrait d’artiste
Peintre, aquarelliste, carnettiste, pastelliste

Habitante amoureuse du Pays de Bray depuis plus de 20 ans, ainsi que de voyages, Patricia ALLAIS-RABEUX est peintre, aquarelliste, carnettiste, pastelliste. Une vocation d’artiste peintre qui lui vient dès l’âge de 11 ans.

A l’aube de ses 18 ans, elle renonce à s’inscrire dans une école d’art et fait le choix de sillonner le Sahara en voiture avec des amis.

Devenue peintre, elle voyage peu pendant une longue période, la peinture suffisant à l’emmener ailleurs.

Depuis cinq ans, elle prend l’habitude de quitter la solitude de son atelier brayon, pour se promener à Paris ; elle avait besoin, dit-elle, « de marcher, d’écouter, d’humer la ville. L’aventure est à la sortie du métro. Nous oublions trop souvent de regarder autour de nous, nous oublions trop souvent de nous parler ».

De là, elle commence à prendre des notes, des photos et à collecter pour constituer une sorte de journal de bord, un carnet de voyage aquarellé, dans lequel elle rapporte ses expériences personnelles vécues avec une sensibilité artistique singulière : « Mettre mes déambulations sur une toile, c’était naturel, évident. »

L’envie de partir et de découvrir le monde revient de nouveau : « Lorsque je regarde une carte du monde, je cible d’abord les villes. J’aime leurs bruits, leurs odeurs, le monde, les gens. Manhattan, c’est là CITY et c’était également, le rêve de mon adolescence. Je reviens de Rome, Dublin, Belfast et je voudrais aller dans le désordre à la Havane, Panama, Lisbonne, Saint-Pétersbourg, Vienne, Calcutta,  Ho Chi Min Ville. Partout en fait ! »

Démarche artistique

« Je suis entre autre carnettiste. Mon travail consiste à raconter ce que je vois, ce que j’entends, ce que je ressens avec des images et avec des mots. Je raconte les lieux, les lumières, les personnes, les ambiances.

L’appareil photo sur l’épaule, l’esprit curieux et les yeux grands ouverts, je marche, je déambule dans les rues.
Je collecte alors des lumières, des phrases, des papiers, des nouvelles du monde, une note de restaurant et des centaines d’images.
De retour à l’atelier, je «couche» sur le papier ces instants : entre la stabilité d’une architecture, la saison d’une vitrine, le moment d’une lecture ou d’un baiser, le temps d’un déjeuner en terrasse, le fugitif regard d’une femme, la quotidienne transhumance des banlieues. Un homme balaie devant son café, les employés fument en bas de l’immeuble, une femme achète une robe de mariée, une classe visite Beaubourg.

Trace des hommes dans leur ville, leur quartier ou sur leur lieu de travail. Histoire de leurs habitudes. Reportage de la lumière sur le pavé ou dans leurs yeux.»

Le projet dans le cadre de la Résidence d’Artistes

Dans le cadre de la Résidence d’artistes en Pays de Bray, Patricia ALLAIS-RABEUX réalisera un carnet aquarellé (qui pourrait  aboutir sur la réalisation d’une fresque murale, effet aquarelle) s’inspirant des cycles de la création, de la nature, de l’agriculture, des artisans, des transhumances, du temps qui passe, et des cycles qui fond les rencontres. « Se promener, regarder, observer, écouter, dialoguer, comprendre, ne pas comprendre, tracer, retracer, entendre, rendre visible, donner : à voir, à revoir, à voir autrement, à lire, à s’interroger, à partager, à aller voir, à être ensemble » ; tels sont les maîtres mots qui la guident dans sa démarche artistique et qui la guideront pour la Résidence d’artistes. Enfin, elle précise : « Je ne peux pas vous écrire, aujourd’hui, ce que sera précisément le résultat de cette résidence mission, car il dépendra des respirations et inspirations à venir ».

Site internet : https://allaisrabeux.blogspot.com/
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/allais.rabeux/

Xavier DEMERLIAC

Portrait d’artiste 
Compositeur et Musicien  – L’ATTIRAIL

Xavier DEMERLIAC est un compositeur de musiques de films (cinéma, télévision) et musicien de scène avec le groupe L’ATTIRAIL.

Il mène ses activités de compositeur dans divers domaines : le cinéma (actuellement sur la BO de Lady Winsley, prochain film d’Hiner Saleem), la télévision (plusieurs séries télévisées et notamment Boulevard du Palais pendant plusieurs années avec Florence CAILLON), l’illustration sonore (compositeur très régulier des Editions Kapagama et de RFI instrumental) et le spectacle vivant. Par ailleurs, il est le programmateur musical du Chenal, en Bretagne, lieu dédié aux musiques traditionnelles et de voyage. Musique enregistrée et musique vivante sont donc les deux facettes complémentaires de son travail.

Fondé en 1994 par Xavier DEMERLIAC et Jean‐Stéphane BROSSE, L’ATTIRAIL révèle des influences balkaniques, orientales, ska, rock et western : 11 albums en 20 ans, des centaines de concerts et de ciné-concerts. Avec L’Attirail, le groupe invente une musique acoustique imaginaire sans frontières et sans racines mais aux multiples influences : Nino Rota, Ennio Morricone, 3 Mustaphas 3, Les Négresses Vertes, Goran Brégovic, Pascal Comelade, Les Pires… Pionnier dans les mélanges européens et balkaniques, les albums de L’Attirail sont pensés comme des roadmovies musicaux, des invitations au voyage sans destination précise, juste avec l’idée de partir et l’envie de créer des ponts, entre l’Est et l’Ouest, entre puristes de la tradition et adeptes de la modernité. Après 6 albums à construire une Europe virtuelle allant de Paris à la Mer Noire, des Balkans à l’Asie Centrale, le groupe enregistre à partir de 2009 une trilogie du Grand Ouest aux accents mexicano‐rock. On passe ainsi de l’Ouest originel (Wilderness) à l’Ouest sans foi ni loi (Wanted Men) à l’Ouest pacifié (Wire Wheeels).

A partir de La Route intérieure (2015) se dessine une synthèse des 2 grandes périodes discographiques de L’Attirail, un pont naturel entre l’Est et l’Ouest, la vieille Europe et le nouveau Monde. Impossible d’évoquer l’histoire de L’Attirail (23 ans…) sans parler de cinéma et de musiques à l’image. Le groupe a enregistré plusieurs BOF de cinéma (Mon Meilleur Ami, Peau Neuve) et aussi de téléfilms (Tout est Permis, Charmants Voisins …).

Sa musique est régulièrement utilisée dans des longs métrages (une partie de la BOF de My Sweet Pepper Land, western kurde), des documentaires et des publicités (Microsoft, Amora…).

L’Attirail a aussi enregistré plusieurs musiques de spectacle (Cie Jérôme Thomas, Cie L’Eolienne …) et des albums d’illustration sonore (Kosinus Records).

Depuis 2008, le groupe crée un ciné‐concert par an en partenariat avec Cannes Cinéma et joue régulièrement sur des films muets comme Safety Last (avec Harold Lloyd), L’Eventail de Lady Windermere (Ernst Lubitsch), The Lodger (Alfred Hitchcock) ou Le Fantôme de l’Opéra (avec Lon Chaney), allant du burlesque au fantastique, dans des festivals, des théâtres et des cinémas.

Les ciné-concerts de L’ATTIRAIL sont donc le résultat de créations longues et réfléchies, dont le but est à chaque fois double :

  • permettre au plus grand nombre de voir des films presque centenaires sans s’ennuyer une seconde, et pour cela le discours musical de L’ATTIRAIL est toujours accessible et en parfaite adéquation avec les images.
  • faire découvrir la musique atypique et intemporelle du groupe, d’abord pionnier des mélanges européens et balkaniques, et aujourd’hui féru de grands espaces, de road movies et de folklores imaginaires.

DISCOGRAPHIE DE L’ATTIRAIL

  • 1996 : Musiques des Préfectures Autonomes (Les Chantiers Sonores / Socadisc)
  • 1997 : Dancings des Bouts du Monde (Les Chantiers Sonores / Socadisc)
  • 1999 : B.O.F Peau Neuve (Haut et Court / naïve)
  • 1999 : Cinéma Ambulant (Les Chantiers Sonores / naïve)
  • 2002 : La Bolchevita (Les Chantiers Sonores / naïve)
  • 2004 : La Bonne Aventure (Les Chantiers Sonores / naïve)
  • 2006 : B.O.F Mon Meilleur Ami (Fidélité / L’Autre Distribution)
  • 2007 : Kara Deniz (L’Autre Distribution)
  • 2009 : Wilderness(Les Chantiers Sonores / Socadisc)
  • 2011 : Wanted Men (Les Chantiers Sonores / Socadisc)
  • 2013 : Wire Wheels (Les Chantiers Sonores / Socadisc)
  • 2015 : La Route Intérieure (Les Chantiers Sonore / L’autre distribution)

Le projet dans le cadre de la Résidence d’Artistes

Entre créations personnelles et œuvres collectives, Xavier DEMERLIAC puisera avant tout son inspiration à travers le thème de la nature mais aussi de la ruralité du territoire. Aboutira la réalisation d’un ciné-concert abordant les problématiques de la nature et de l’agriculture, mais également la conception de deux courts-métrages en collaboration avec la vidéaste Emmanuelle DAUDE : le premier portant sur la mémoire du Pays de Bray ; le second s’inspirant de la Voie Verte qui traverse le territoire. Enfin, découlera la création d’une bande son pour accompagner l’exposition de la carnettiste aquarelliste Patricia ALLAIS-RABEUX, et la co-création de musiques pour les pièces de la chorégraphe Florence CAILLON.

 

Sites internet : http://www.lattirailgroupe.com/ & http://chantiers.sonores.free.fr/

L’Attirail sur YouTube  
L’Attirail sur deezer

Emmanuelle DAUDE

Portrait d’artiste
Réalisatrice, vidéaste, photographe

Emmanuelle DAUDE est une réalisatrice, monteuse, auteure de court-métrage, preneuse du son, cadreuse, photographe, vidéographe passionnée et curieuse.

Depuis son enfance, elle capture en image les ambiances autour d’elle grâce à l’appareil photo offert pour ses 12 ans. Après des études d’Arts plastiques, elle se tourne vers le cinéma puis la vidéo.

Travaillant depuis plus de 25 ans dans l’audiovisuel, Emmanuelle DAUDE consacre la première partie de sa carrière aux émissions plateaux. Puis, elle se tourne vers les documentaires. Elle collabore avec les diffuseurs tels que Canal plus, France télévision, France Ô et Equidia. Aujourd’hui, elle développe une recherche artistique pour des programmes courts.

Démarche artistique

Passionnée de nature et de lumière, elle est capable d’attendre durant des heures le moment le plus propice pour filmer. Sa manière de voir, d’observer, d’analyser lui est propre. Sensible et curieuse, Emmanuelle DAUDE fait circuler un véritable corridor entre regard et réel grâce à un point de vue personnel : « C’est de l’image que doit naître l’histoire et non l’inverse ». Ses créations sont toujours basées sur du réel, des souvenirs, des instants fugaces, des perceptions du temps qui passe. La prise de vue est, soit plongée dans des éléments de nature, soit recréée en studio et en animation pour faire place à l’imagination.

Le projet dans le cadre de la Résidence d’Artistes

Ce projet est l’occasion pour Emmanuelle DAUDE de réaliser sans contrainte une œuvre artistique et de traiter d’un thème qui lui est cher : le temps qui passe. « Par le mouvement en avant, en arrière, en accéléré et au ralenti, je vais décomposer la notion de « temps qui passe », notion universelle dont le langage et les codes parlent à toutes les nationalités du monde ».

Cette Résidence en Pays de Bray Oise, imprégnée par la douceur de ses paysages et de sa campagne ondoyante, permettra de faire ce voyage au travers des 4 saisons et d’en créer une cinquième, celle de la rencontre interdisciplinaire des artistes en Résidence. Chaque module sera consacré à une saison et à un artiste du projet. Chaque capsule sera diffusée sur le parcours artistique et proche de l’œuvre concernée. « Ma démarche dans ce cadre précis est de favoriser l’interdisciplinarité en me faisant l’intermédiaire et le trait d’union entre les artistes présents ». Des interactions que nous retrouverons entre les différents arts mais également avec les rythmes de la nature, par leur référence commune, celle du temps linéaire ou cyclique, thématique centrale qui assurera l’homogénéité de l’œuvre.

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